Quand on a un comble dans une maison, on se demande souvent si celui-ci est possible à aménager ou non. Pour répondre à vos doutes, voici les réponses que nous avons trouvées pour vous.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un comble aménageable ?
Un comble aménageable peut être connu par de nombreuses appellations : comble accessible, comble habitable ou autre. Un comble est donc dit aménageable lorsque celui-ci peut être aménagé en lieux de vie mais il faut qu’il remplisse pour cela plusieurs critères.
Les critères à retenir en premier
Pour qu’un comble puisse être aménagé, il faut avant tout avoir une hauteur libre moyenne supérieure à 1,80m. La toiture doit également avoir une pente supérieure à 30% sur au moins 1/3 du comble. Assurez-vous également qu’aucun enchevêtrement des fermettes de la charpente n’est existant, car techniquement cela rend tout aménagement d’un comble impossible.
Le mieux serait d’avoir une charpente avec une configuration retroussée, à la Philibert Delorme, à la Mansart ou bien à surcroît. Et ce n’est pas tout, car il faudra aussi penser au fait que l’espace puisse recevoir de l’eau, de l’électricité, un plancher (bois, béton, …) et surtout une isolation.
Les autres critères à considérer
Avant de vous lancer dans les travaux d’aménagement des combles, concentrez-vous sur le volume du comble car un comble aménageable doit être agréable à vivre. Il doit donc bénéficier d’une hauteur sous faîtage d’au moins 2,20 m et de 1,80 sous rampants. Une largeur au sol de 3 m est également à préconiser pour l’installation d’une pièce habitable.
Il est également important d’étudier le poids que peut supporter le plancher du comble car en plus des personnes, il y aura également les équipements et les mobiliers. Effectivement, le bois et le béton ne supporteront pas les mêmes charges. Avec un plancher en bois, pensez à le renforcer pour assurer votre sécurité.
Aménager un comble c’est un grand projet à entreprendre. Pour ne pas perdre votre temps et surtout votre argent, étudiez également l’accessibilité. Pour mettre un escalier classique, prévoyez un passage minimum de 1,30 x 0,75 m. Pour un escalier hélicoïdal, comptez entre 1,10 m et 1,50 m. Quant à l’emplacement de l’escalier, tenez compte de sa position à l’étage inférieur, et le tour est joué.
La lumière est également très importante pour que l’espace soit agréable à vivre. L’apport de lumière naturelle est donc à privilégier. Pour ce faire, pensez à installer des fenêtres de toit. Mais assurez-vous avant tout de faire une demande de travaux auprès de votre mairie.